1 décembre 2005
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Les récentes émeutes qui ont secoué notre pays pendant près d'un mois ont laissé des traces dans les banlieues mais aussi posé des questions à chacun d’entre-nous.
Je sais malheureusement que j’aurais à l’avenir bon nombre d’occasions de vous dire tout le mal que je pense du laisser-aller dans le langage de Nicolas Sarkozy…
Mais aujourd’hui, j’aimerais évoquer devant vous le changement radical de pensée de nos gouvernants depuis ces événements.
Le gouvernement vient en effet de (re)découvrir les bienfaits de l'action sociale, de la police de proximité et les avantages réels de la mixité dans les villes afin de lutter contre l'exclusion ou le racisme… Malheureusement, derrière les beaux discours de façade de Jacques Chirac, derrière les mots de circonstance prononcés par Dominique de Villepin et son Ministre Jean-Louis Borloo, que constate-t-on ? Que de la parole aux actes, il y a un fossé…
Dans le Var, et plus précisément dans le Golfe, qui n’a pas été, fort heureusement, touché par ces violences urbaines, la mixité sociale, le logement décent pour les faibles et moyens revenus ou encore la possibilité de l’accession à la propriété, ne sont que de vains mots puisque les responsables politiques en place n’ont rien fait dans ces domaines depuis des lustres !
À Cogolin, où j’ai l’honneur d’être conseiller municipal d’opposition, aucun plan d’ensemble visant au logement des jeunes et des familles n’a su appréhender, depuis plus de dix ans, les évolutions de population !
Ne croyons pas naïvement, alors que nos villes et nos villages Varois ont été relativement épargnés, que nous sommes pour autant protégés par une meilleure approche de ces problèmes. Les causes qui sont à l'origine de la flambée de violence d’octobre (l’exclusion par l’argent, par l’origine sociale, le racisme, les difficultés d’intégration, le non respect de la loi SRU…) existent de manière criante dans notre département.
Et contrairement à ce qui se passe à Paris, je ne peux que constater amèrement la force d’inertie de la plupart des élus Varois face à ces problèmes.
Malheureusement, ici, nous n’en sommes même pas encore aux discours de bonnes intentions !
Photo : copyright imedias.biz/Libération
Je sais malheureusement que j’aurais à l’avenir bon nombre d’occasions de vous dire tout le mal que je pense du laisser-aller dans le langage de Nicolas Sarkozy…
Mais aujourd’hui, j’aimerais évoquer devant vous le changement radical de pensée de nos gouvernants depuis ces événements.
Le gouvernement vient en effet de (re)découvrir les bienfaits de l'action sociale, de la police de proximité et les avantages réels de la mixité dans les villes afin de lutter contre l'exclusion ou le racisme… Malheureusement, derrière les beaux discours de façade de Jacques Chirac, derrière les mots de circonstance prononcés par Dominique de Villepin et son Ministre Jean-Louis Borloo, que constate-t-on ? Que de la parole aux actes, il y a un fossé…
Dans le Var, et plus précisément dans le Golfe, qui n’a pas été, fort heureusement, touché par ces violences urbaines, la mixité sociale, le logement décent pour les faibles et moyens revenus ou encore la possibilité de l’accession à la propriété, ne sont que de vains mots puisque les responsables politiques en place n’ont rien fait dans ces domaines depuis des lustres !
À Cogolin, où j’ai l’honneur d’être conseiller municipal d’opposition, aucun plan d’ensemble visant au logement des jeunes et des familles n’a su appréhender, depuis plus de dix ans, les évolutions de population !
Ne croyons pas naïvement, alors que nos villes et nos villages Varois ont été relativement épargnés, que nous sommes pour autant protégés par une meilleure approche de ces problèmes. Les causes qui sont à l'origine de la flambée de violence d’octobre (l’exclusion par l’argent, par l’origine sociale, le racisme, les difficultés d’intégration, le non respect de la loi SRU…) existent de manière criante dans notre département.
Et contrairement à ce qui se passe à Paris, je ne peux que constater amèrement la force d’inertie de la plupart des élus Varois face à ces problèmes.
Malheureusement, ici, nous n’en sommes même pas encore aux discours de bonnes intentions !
Photo : copyright imedias.biz/Libération